Promenade dans l'histoire de Beaupréau
  Ces éléments historiques sont extraits de "Beaupréau, Mémoire en images" de Edmond RUBION. Ils ont été repris dans le fascicule édité à l'occasion des Europiades de 2001.

1 - Le Château

Cette ancienne demeure des familles de Civrac et de Blacas a abrité, de 1960 à 2000, la Maternité Saint-Joseph. Son entrée vers le nord-ouest, où apparaissent encore les traces de la herse, s'ouvre entre deux grosses et basses tours rondes avec lanterne décorée à la base de deux petits dômes.

2 - La Collégiale

Fondée au XVIème siècle par Charles de Bourbon et Philippe de Montespédon, fut spoliée et transformée en tribunal pendant la Révolution. Actuellement, c'est une propriété privée.

3 - L'ancienne Sous-Préfecture

Ce bâtiment a abrité à partir de 1865, la Mairie et la Justice de Paix et depuis 1955, l'école publique. On remarque, sous l'égout du toit à croupes en ardoises, une importante génoise à trois rangs de tuiles creuses. Le gros oeuvre est en moellon de schiste.

4 - La Maison des Tourelles

Situées entre la place du Marché et l'escalier de la Poterne, était la maison de ligence des seigneurs du Mesnil-Bouteille. Les maisons de ligence étaient le lieu où devaient résider les vassaux lorsqu'ils venaient effectuer les services ou la garde qu'ils devaient à leur suzerain.

5 - La Poterne Cherbonneau

A l'extrémité sud des remparts, elle constituait l'entrée de la vielle ville, vers 1580. Son escalier monte vers l'ancienne Sous-Préfecture.

6 - L'ancien Hôtel de la Promenade

A l'entrée sud de la ville, représente assez bien, avec son fronton triangulaire entre les lucarnes du toit, l'image qu'on peut se faire des relais de poste de jadis.

7 - Le Collège

Spolié en 1792, restitué par Louis XVIII en 1816, fermé par Louis-Philippe en 1830, racheté en 1857, fermé en 1907 par la République anticléricale, fut racheté à nouveau en 1914.
"Il est des institutions qui meurent sans qu'on les tue, d'autres qu'on tue sans qu'elles en meurent. La nôtre est de ces dernières." disait un ancien supérieur du Petit Séminaire, devenu "Institution Notre-Dame de Bonnes Nouvelles".

8 - La dernière Maison de Tisserand de Beaupréau

A été récemment restaurée. On la trouve 10 rue Moreau, en face du Collège NDBN.

9 - Le Pinier

Construit en 1907, abrita les élèves du Petit Séminaire jusqu'en 1914. Infirmerie militaire pendant la première guerre mondiale, le Pinier fut loué, de 1917 à 1930, aux Lazaristes, avant d'être acquis en 1930 par les Missions Étrangères de la rue du Bac, qui y établirent le séminaire Théophane-Vénard jusqu'en 1961. Actuellement, il abrite une partie du Collège d'Elbée. Ce site est partagé avec le lycée professionnel Le Pinier Neuf.

10 - L'Hôtel du Sénéchal (XVIème siècle)

Où l'on remarque l'influence italienne, renferme un escalier hélicoïdal de granit rose. Jadis résidence d'un grand officier de la couronne, cette demeure s'ouvre sur sa face ouest vers un parc arboré.

11 - La Maison des Enfants de Chœur

Était la propriété de Madame la Maréchale d'Aubeterre. En 1793, une centaine d'habitants de Beaupréau y furent massacrés. En 1803, cette maison accueillit le collège du curé Loir-Mongazon (60 pensionnaires, 50 externes et 8 professeurs). En 1841, le Collège s'y réinstalla.

12 - L'Église Notre-Dame

Fut rebâtie entre 1857 et 1863 par l'architecte Alfred Tessier dans le style gothique du XIIIème siècle. Elle comporte une nef centrale, deux bas-cotés qui se poursuivent dans le chœur, un transept et un chevet flanqué de trois chapelles rayonnantes. Elle a l'élévation et la dimension d'une petite cathédrale. Cette église renferme le plus bel ensemble de verrières historiées de l'Ouest.

13 - L'Église Saint-Martin

Œuvre de l'architecte bellopratain Alfred Tessier, ouverte aux fidèles en 1894, remplaçait l'ancienne église située à l'entrée de l'Hôpital. Le choix de l'emplacement de la nouvelle église a fait l'objet de longues discussions, pétitions et d'un référendum paroissial.

14 - La Loge

Actuellement centre culturel, était le logis de Maurice d'Elbée. Le 13 mars 1793, deux milles paysans étaient venus pour le chercher et le mettre à leur tête. Nommé généralissime après la mort de Cathelineau, blessé à Cholet, il sera fusillé à Noirmoutier le 7 janvier 1794.